Mariam tinass Kamara

Les féministes africaines

Je suis né au Libéria pour une mère de la République démocratique du Congo et le père de Guinée. J'ai formé et a travaillé en tant que pharmacien dans les États-Unis d'Amérique se spécialisant dans le VIH/sida. Dans 2005 Je levai des fonds pour voyager en Guinée sur une mission exploratoire pour évaluer le travail de la société civile autour des femmes […]

Je suis né au Libéria pour une mère de la République démocratique du Congo et le père de Guinée. J'ai formé et a travaillé en tant que pharmacien dans les États-Unis d'Amérique se spécialisant dans le VIH/sida. Dans 2005 J'ai recueilli des fonds pour voyager vers la Guinée sur une mission exploratoire pour évaluer le travail de la société civile autour des femmes et des filles et des progrès dans la réponse au VIH/sida. À la suite de cette recherche, j'ai co-fondé une organisation non gouvernementale appelée WAFRICA qui vise à améliorer le social, situation économique et professionnelle des femmes et des filles, particulièrement ceux infectés et affectés par le VIH/sida. Je retourne pour vivre à Conakry, en 2006 et ont mis mes énergies à mobiliser les femmes et les jeunes au dialogue autour de questions qui affectent leur vie, et à la construction d'une réponse efficace au VIH/sida. Parmi les initiatives que j'ai mis au point était une plate-forme de dialogue social qui permet à près de 150 gens de se rencontrer et de discuter d'un sujet d'importance pour eux. Ces plates-formes sont diffusés à la radio et la télévision nationale et apportent leur contribution aux débats nationaux sur l'égalité et le développement. Ils donnent aussi l'espace pour les femmes et les jeunes gens à réclamer leur voix et d'exprimer leurs opinions et idées à un auditoire national. Je suis également impliqué en réponse au VIH/sida menés par le gouvernement en tant que membre du mécanisme de coordination des pays pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, La tuberculose et le paludisme. Dans 2008 J'ai été nommé au Cabinet de la ministre de l'emploi des jeunes comme conseillère nationale.

Comme une féministe, je me bats pour la cause des femmes et des filles. Je définis mon féminisme comme passer de l'idéologie à l'action. Je suis un militant qui a ses convictions, expérience personnelle comme une femme africaine et l'expérience professionnelle comme un travailleur de la santé. Avec ceux-ci, je me bats pour l'avancement et l'illumination des femmes, en particulier les femme analphabète et les filles. En tant que féministes, nous avons besoin de travailler sur la communication de nos paroles, luttes et progrès pour les femmes que nous servons au niveau local. Il faut également préciser que nous sommes féministes mais aussi africaines des femmes qui sont fiers de notre patrimoine. Nous faut remettre en cause la perception complètement fausse que nous suivons les croyances « occidentalisées ». La communication est l'outil central de notre mouvement. En tant qu'Africains nous sommes confrontés à un problème de communication militants anglophones et francophones souvent du mal à collaborer et à échanger de l'information. Nous pouvons aborder cela de toujours fournir une interprétation et en faisant un effort pour traduire les matériaux en langues pertinentes.

Au travers de mon activisme, Je tiens à donner un sens à des sacrifices consentis par nos mères et ceux qui ont vécu avant eux, ils ont souvent dû accepter l'État inégal des femmes comme étant la norme. Par mon travail je suis en contribuant à la construction d'un plus juste et une société équitable pour les générations futures de femmes africaines et de filles


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Le « projet Ancêtres féministes africaines » vise à documenter l'histoire riche des luttes des femmes africaines pour l'autonomie et le changement. Cliquez sur le bouton ci-dessous si vous souhaitez contribuer détails d'une féministe Ancêtre africaine à ce projet.

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